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06 octobre 2022
Temps de lecture : 3 minutes

Des coquilles d’œufs pour solidifier l’impression 3D

Image: Shutterstock

En utilisant des coquilles d’œufs comme ingrédient dans une encre destinée à l’impression 3D, des chercheurs espèrent économiser de précieuses ressources.

À première vue, un œuf de poule ne semble pas particulièrement solide. On en casse facilement des milliers au cours d’une vie, parfois même accidentellement. Et l’expression « marcher sur des œufs » évoque la fragilité plutôt qu’une rigidité à toute épreuve.

Pourtant, les coquilles d’œufs ont le potentiel d’améliorer et même de renforcer certains matériaux, selon des chercheurs de l’École de technologie supérieure de Montréal (ÉTS) et de l’Université de la Saskatchewan. Une fois combinées à certains polymères, elles peuvent servir à « imprimer » des objets de toutes formes.

L’impression 3D, qui connaît une expansion fulgurante depuis 2010, consiste à programmer une machine pour qu’elle superpose de fines couches d’un matériau jusqu’à l’obtention d’un objet complet. « Il existe de nombreux types de matériaux destinés à l’impression 3D, explique Lucas Hof, professeur au Département de génie mécanique à l’ÉTS. De ceux-ci, l’acide polylactique, ou PLA, est de loin le plus populaire. Mais il est fragile et casse facilement. »

Cet appareil de l’ÉTS servira à extruder les filaments contenant des coquilles d’œuf. Image: Jean-Philippe Leclair

Plusieurs substances conçues en industrie peuvent être ajoutées au PLA pour en améliorer les propriétés, dont la solidité. Problème réglé ?

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