Image tirée de la webdiffusion de la finale internationale de Ma thèse en 180 secondes
Au bout d’une soirée remplie de prestations de haut calibre, les doctorantes venues d’Afrique ont raflé trois récompenses sur quatre, dont le premier prix et le prix du public.
Venus d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Amérique et de l’Europe, vingt doctorantes et doctorants travaillant sur des sujets aussi variés que la génétique, l’histoire, la littérature, le commerce ou la crise climatique ont donné un vrai bon spectacle jeudi soir au théâtre Outremont, à Montréal. Ces scientifiques ont résumé leurs travaux, représentant parfois jusqu’à cinq années de leur vie, en trois minutes, avec une seule diapositive comme appui, dans le cadre de la 8e finale internationale concours Ma thèse en 180 secondes. Un défi de taille, d’autant plus que les présentations doivent s’adresser à un public non spécialiste!
Créé par l’Acfas en 2012, ce premier concours francophone du genre, inspiré de son pendant anglophone The Three Minute Thesis , s’est depuis transformé en un grand événement regroupant des organisations francophones réparties sur quatre continents. L’objectif est de rendre accessibles pour le plus grand nombre des projets de recherche souvent complexes.
Une fusion entre science et créativité qui était reflétée jusque dans l’équipe d’animation de la soirée, formée par Sophie Andrée Blondin et Philippe Fehmiu, respectivement animateurs d’émissions scientifiques et musicales à ICI Première et ICI Musique.