Que cherchez-vous ?

Publicité
18 novembre 2022

L’identité trans ne s’attrape pas

Illustration: Vigg

Cette hypothèse, formulée par la clinicienne-chercheuse américaine Lisa Littman dans l a revue savante PLOS ONE en 2018 , veut que, chez une partie appréciable des adolescents et adolescentes et jeunes adultes dits « trans », le mal-être se manifeste soudainement et sans raison apparente autre que l’influence du cercle d’amis, surtout si celui-ci est déjà constitué d’une ou de plusieurs personnes transgenres. Bref, selon elle, l’augmentation du nombre de personnes non binaires ou transgenres s’apparenterait, en partie, à une mode.

Or, il est rapidement apparu que la méthodologie de l’étude était boiteuse. La Dre Littman n’avait pas interviewé de jeunes trans − elle ne prétendait pas l’avoir fait non plus − et elle s’était entièrement basée sur des entrevues réalisées avec des parents recrutés sur trois sites Web… connus pour attirer des parents qui s’opposent à l’affirmation de genre de leur enfant. Pas étonnant, donc, que Lisa Littman ait recueilli beaucoup de témoignages suggérant que les jeunes changent de genre par « contagion sociale » : son échantillon était aussi biaisé qu’un sondage sur la souveraineté du Québec qu’on effectuerait dans l’arrondissement montréalais de Westmount !

En avril dernier, dans le Journal of Pediatrics

Publicité