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17 novembre 2022
Temps de lecture : 4 minutes

Mieux comprendre la biodiversité et la COP 15

Image: Unsplash

À l’approche de la COP 15 à Montréal, coup de projecteur sur la biodiversité, essentielle à la bonne santé des écosystèmes et des sociétés humaines.

On ne va pas se mentir, la biodiversité va mal. Les effectifs de plus de 20 000 populations d’animaux sauvages ont diminué de plus de 60 % en 40 ans, des espèces disparaissent avant même que les scientifiques le découvrent et 90 % de notre alimentation repose sur une maigre sélection de 30 espèces de plantes (sur 80 000 potentiellement comestibles)… Mais les dés ne sont pas jetés : le professeur Andrew Gonzalez en a la conviction, il est encore temps d’agir pour limiter les dégâts.

Ce chercheur de l’Université McGill connaît la biodiversité sous toutes ses coutures. Il a fondé le Centre de la science de la biodiversité du Québec en 2009 et assistera à la très attendue 15 e réunion de la Conférence des parties (COP 15) à la Convention-cadre des Nations unies sur la biodiversité, qui se tiendra à Montréal du 7 au 19 décembre. Reportée quatre fois à cause de la COVID-19, cette rencontre a un objectif majeur : établir un nouveau cadre mondial pour mettre un terme à l’érosion de la biodiversité d’ici 2050. Décryptage.

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Andrew Gonzalez, chercheur à l’Université McGill. Image: Université McGill

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