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12 janvier 2023
Temps de lecture : 2 minutes

Les bambins jaseurs deviennent de bons rédacteurs

Photo des trois chercheuses, debout côte à côte, de gauche à droite: Catherine Mimeau, Sophie Aubé et Ginette Dionne

De gauche à droite : Catherine Mimeau, Sophie Aubé et Ginette Dionne

Les habiletés langagières des tout-petits peuvent permettre de prédire leurs habiletés d’écriture jusqu’à l’adolescence, une association à long terme qui constitue une première dans les sciences du langage.

Votre progéniture vous tombe sur les nerfs tellement elle parle ? Prenez votre mal en patience : elle est peut-être en train de vous confirmer qu’elle n’aura pas trop de problèmes d’écriture à l’adolescence. Et ce, dès 18 ou 30 mois.

Une recherche menée à l’Université Laval confirme que les capacités langagières des tout-petits peuvent permettre de prédire non seulement leurs habiletés à lire en âge scolaire, mais aussi leurs habiletés à écrire à l’âge de 15 ans. En analysant les habiletés langagières de 316 paires de jumeaux à divers stades de développement, l’équipe de recherche est ainsi parvenue à prouver qu’une cor­ré­lation « modeste » mais bien réelle existe entre les balbutiements de la petite enfance et l’écriture, une habileté déter­minante pour la réussite tant scolaire que professionnelle. En d’autres termes, un bambin qui parle bien à deux ans a de bonnes chances d’être bon en écriture à 15 ans.

L’idée de se pencher sur cette corrélation a germé dans un cours de psycholinguistique développemen­tale au baccalauréat en psychologie.

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