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12 janvier 2023
Temps de lecture : 2 minutes

Des microbes équipés pour vivre sur Mars

Photo de deux femmes habillées chaudement qui se tiennent debout sur un sol blanc. À l'arrière-plan, des pentes de sol brun dénué de végétation.

Les étudiantes Olivia Blenner-Hassett et Elisse Magnuson travaillant au site d’échantillonnage.

Une activité microbienne trouvée dans l’Extrême-Arctique pourrait orienter la recherche de traces de vie ailleurs dans le système solaire.

En juillet 2019, Elisse Magnuson a atterri dans une vallée glacée, rocheuse et poussiéreuse. Une odeur d’œufs pourris flottait dans l’air. Au milieu du paysage se dessinait « un genre de grand dôme de sel sorti de nulle part », raconte la doctorante au Dépar­tement des sciences des ressources naturelles de l’Université McGill.

Sur l’île d’Axel Heiberg, au Nunavut, elle a grimpé ce monticule « à l’allure étrange », qui encercle comme un cratère la source de Lost Hammer, dans laquelle elle a prélevé des échantillons. Son but : vérifier si des microbes pour­raient vivre sur Mars ! Car si le décor est digne d’une autre planète, l’eau qui af­­fleure dans cette source l’est tout au­tant : salinité très élevée, température cons­tamment au-dessous de zéro et quasi-absence d’oxygène. Ajoutez à cela des émanations de méthane et vous voilà plus sur la planète rouge que sur Terre.

Il faut un hélicoptère pour parvenir à ce monticule de sel de l’île d’Axel Heiberg, au Nunavut.

Des traces de micro-organismes avaient déjà été décelées dans cette eau singulière. Encore fallait-il s’assurer qu’ils habitaient, vivaient et demeuraient actifs dans cette source hostile et n’avaient pas simplement été déposés là par le vent.

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