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09 mars 2023
Temps de lecture : 4 minutes

NIRISS : l’instrument canadien qui cherche de la vie extraterrestre

Image prise au printemps 2022, lors du rodage de James-Webb, par le détecteur de guidage de précision (FGS). Ce système mis au point par l’Agence spatiale canadienne sert à viser les cibles, mais peut aussi fournir des images. Ici, l’étoile HD147980 et des milliers de galaxies, en fausses couleurs. Image: Chris Gunn/NASA

L’instrument NIRISS, embarqué à bord du télescope spatial James-Webb, a été conçu au Canada. Ses premières données sont très prometteuses. Donnera-t-il un nouveau souffle à la recherche de vie extraterrestre ?

Les premières photos prises par le télescope spatial James-Webb, diffusées en 2022, ont émerveillé le monde entier par leur beauté. Mais à l’Institut Trottier de recherche sur les exoplanètes (iREx), qui regroupe des chercheurs et des chercheuses de l’Université de Montréal et de l’Université McGill, ce sont des données passées un peu plus inaperçues aux yeux du grand public qui ont causé l’émoi : les premiers spectres fournis par l’imageur et spectrographe sans fente NIRISS (pour Near-Infrared Imager and Slitless Spectrograph ), l’un des quatre instruments scientifiques embarqués à bord de James-Webb. « Ces résultats préliminaires nous montrent toute la puissance du télescope pour étudier les exoplanètes », affirme le directeur de l’iREx, René Doyon, également professeur au Département de physique de l’Université de Montréal.

Le NIRISS et le détecteur de guidage de précision en cours de réglage, avant le montage de James-Webb, dans la salle blanche du centre de vol spatial Goddard de la NASA. Image: NASA, CSA et l’équipe du FGS

Ce n’est pas de l’orgueil de sa part, bien qu’il ait codirigé l’équipe qui a conçu cet outil : le NIRISS est vraiment perfor­mant !

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