Que cherchez-vous ?

Publicité
06 avril 2023
Temps de lecture : 4 minutes

La révolution des sciences omiques

Image: Oxford Nanopore Technologies

Propulsées par les nouvelles technologies, les sciences « omiques » promettent d’analyser des quantités phénoménales de données biologiques pour mieux nous soigner.

Génomique, épigénomique, transcriptomique, proté­omique, métabolomique… Vous auriez besoin d’un lexique ? Rien d’étonnant, vu la vitesse à laquelle se développent ces nouvelles méthodes d’analyse de nos données biologiques.

Le premier séquençage du génome humain, il y a 20 ans, a marqué une étape majeure. Mais un génome, ça ne dit pas tout. La biologie s’est révélée infiniment plus complexe qu’une simple histoire de gènes. Si toutes les cellules d’une personne ont le même bagage génétique, la façon dont celui-ci s’exprime peut varier du tout au tout, en fonction du temps, de l’environnement ou de son rôle (cellule du foie ? du cœur ?), par exemple. Si bien que chaque cellule contient, à un instant donné, des milliers de molécules qui lui confèrent une signature unique : brins d’ARN, protéines, métabolites…

C’est cette signature que les sciences omiques cherchent à décrypter, pour comprendre comment elle évolue au cours de notre vie et de quelle manière cela reflète ou affecte notre état de santé.

En sciences omiques – « ome » signifie « totalité » ou « globalité » –, on ne travaille pas sur un seul gène ou une seule protéine à la fois.

Publicité