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21 juin 2023
Temps de lecture : 1 minute

Les feux de forêt sont-ils anormaux ce printemps?

Cette photo, prise le 3 juin 2023, montre les différents feux de forêt en activité au Québec. Photo: NASA Earth Observatory/Lauren Dauphin

Les feux de forêt du printemps 2023 ont déplacé des milliers de personnes en Abitibi-Témiscamingue et dans le Nord-du-Québec. Bien qu’impressionnants, ils demeurent dans la «variabilité naturelle», selon le spécialiste Yves Bergeron.

«Des feux de cette taille sont rares, mais ce sont ceux qui sont responsables de la plus grande superficie brûlée», fait valoir ce professeur en écologie et aménagement forestier à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue et à l’Université du Québec à Montréal , rappelant que bon an mal an, 5% des feux sont responsables de 95% de la superficie brûlée au Canada.

Le scientifique mentionne que le 20 e siècle a été marqué par le déclin des feux de forêt enregistrés au pays, entre autres grâce à la mise sur pied de stratégies de suppression des feux — le travail d’arrosage ou de construction de pare-feux aujourd’hui réalisé par la SOPFEU au Québec —, mais surtout à cause du contexte climatique. Pour des cycles de feux particulièrement intenses, il faut plutôt regarder du côté des années 1910 et 1920 « et encore plus les 18 e et 19 e siècles », souligne M. Bergeron.

L’important nuage de fumée, provenant des feux de forêt au Québec, a enveloppé la ville de New York. Cet épais couvert de fumée a fortement dégradé la qualité de l’air. Photo: Wikimedia Commons/Anthony Quintano

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