Photo: Samantha Gades/Unsplash
Éclosion de COVID-19 après un party de bureau à Laval, une soirée karaoké à Québec ou un mariage à Montréal… Les cas de contamination massive qui ont fait la manchette durant la pandémie – parfois appelés événements superpropagateurs – ont permis aux scientifiques d’identifier plusieurs facteurs facilitant la propagation communautaire du SRAS-CoV-2, comme le manque d’aération, les nombreux contacts sociaux ou la proximité physique des individus.
Les scientifiques se creusent toutefois toujours la tête pour expliquer le phénomène d’individus supercontaminateurs, ces personnes qui éjectent dans l’air beaucoup plus de particules infectieuses de virus que la moyenne des individus.
En Corée du Sud, par exemple, un des deux premiers cas avérés de COVID-19 en 2020 avait participé à deux rassemblements au cours desquels il aurait infecté plus de 1000 personnes. Les résultats d’une étude britannique récemment publiés dans The Lancet Microbe apportent des éléments de réponse… bien que l’éthique du protocole de recherche ne fasse pas l’unanimité.
Des volontaires infectés délibérément
En 2021, 36 personnes en bonne santé et pas encore vaccinées contre la COVID-19 ont sciemment été infectées au SRAS-CoV-2, placées dans des chambres individuelles et suivies pendant au moins 14 jours par une équipe de chercheurs de l’Imperial College de Londres. Leur but?