Photo: NASA/Goddard/Université de l’Arizona
Une trentaine d’équipes scientifiques attendent ce moment avec impatience : le 24 septembre prochain , une capsule contenant 250 grammes de poussière d’astéroïde atterrira dans le désert de l’Utah, après plus de deux ans de voyage.
C’est le point culminant de la mission OSIRIS-REx , lancée par la NASA en 2016, et qui a permis de recueillir – puis de rapporter – un échantillon de l’astéroïde Bennu. L’enjeu : mieux comprendre la naissance de notre système solaire, grâce à ce corps primitif qui a peu évolué depuis 4,5 milliards d’années.
Une fois la capsule récupérée, les échantillons seront transportés avec précaution à Houston dans un laboratoire de la NASA réservé à cet effet, afin de prévenir toute contamination. Ils seront ensuite répartis entre plusieurs laboratoires dans le monde participant à la mission.
« Bennu est un matériau relativement peu évolué, c’est pour ça qu’il est si précieux, indique Michael Daly, chercheur à l’Université York. Des météorites de composition semblable à celle de Bennu tombent sur Terre, mais elles brûlent en partie dans l’atmosphère ou sont contaminées par l’environnement terrestre. »
Le chercheur fait partie des scientifiques canadiens triés sur le volet qui pourront mener des analyses sur l’échantillon.