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29 septembre 2023
Temps de lecture : 1 minute

L’étrange instinct de survie en forêt

Photo: Jackson David @ Unsplash.com

Les personnes qui s’égarent dans la nature ont souvent des réactions étranges, guidées par la peur. Des chercheurs canadiens tentent de mieux comprendre leurs comportements pour augmenter les chances de les retrouver !

Aimes-tu les balades en forêt ? Marcher dans la nature, c’est bon pour le corps et pour la tête. Mais ça devient nettement moins drôle quand on se perd ; ça peut être très risqué !

Lorsqu’on est perdu dans la nature, les risques sont réels. Le froid, le manque d’eau ou de nourriture peuvent poser des dangers. Plus on se perd longtemps et plus ces risques augmentent. Pour les secouristes, l’objectif est donc de retrouver le plus rapidement possible les personnes qui se perdent. Le problème, c’est que les zones de recherche sont en général très étendues.

Deux psychologues canadiens de l’université d’Alberta étudient les comportements d’orientation (ou de désorientation !) depuis plusieurs années. Leur but est de mieux comprendre comment se comportent les personnes qui se perdent afin de maximiser les chances de les retrouver. Pour cela, ils établissement des profils types de personnes et des schémas de comportements associés.

Ce qu’ils ont découvert ? Le premier réflexe est la fuite, l’envie de se déplacer. Le stress intense de la situation diminue nos capacités de réflexion et pousse parfois à des réactions absurdes, guidées par la peur. Au milieu de ces comportements irrationnels, ils ont remarqué que les personnes étaient généralement attirées par les « limites », la lisière de la forêt, les bords d’un lac, un chemin. Une première piste à intégrer dans les recherches !

Ensuite, ils ont isolé certaines tendances en fonction des caractéristiques des personnes. L’âge, par exemple, est déterminant : les adultes ne se comportent pas comme les enfants. Les enfants ou les personnes âgées ont tendance à moins se déplacer que les adultes en bonne santé. D’ailleurs, la condition physique est aussi un caractère déterminant. Au même titre que la santé mentale. Les personnes autistes ont tendance à se réfugier dans des structures, comme des cabanons ou des buissons touffus.

Le sens de l’orientation et les connaissances de la région influent aussi sur la manière de réagir. L’activité qui était pratiquée au moment de s’égarer peut jouer aussi. Les randonneurs, par exemple, ont tendance à marcher jusqu’à épuisement. L’objectif est donc de rassembler toutes ces informations sur la personne perdue pour mieux cibler les recherches.

En attendant, si tu as l’habitude d’aller régulièrement te balader en forêt, la meilleure solution est de développer tes compétences en orientation et de suivre une formation en survie pour apprendre les bons gestes !

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