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27 octobre 2023
Temps de lecture : 4 minutes

Faut-il autoriser les appareils auditifs en vente libre ?

Illustration: Martin Côté

Les prothèses auditives coûtent cher. Des appareils en vente libre, plus économiques, sont maintenant autorisés aux États-Unis. Une solution à imiter ?

La perte d’audition n’est pas qu’une affaire de vieillissement : de nombreux adultes de tous âges présentent des pertes auditives, selon une enquête de Statistique Canada compilant les tests audiométriques de 4000 personnes.

Outre le vieillissement de l’oreille, la perte auditive peut être causée par l’exposition au bruit, un trauma, certaines maladies (diabète, hypertension, maladies cardiovasculaires) ou la prise de médicaments ototoxiques.

Pourtant, seulement 20 % des gens qui pourraient béné­ficier d’une aide auditive en portent une, notamment en raison du coût élevé de ces appareils – de 3000 $ à 8000 $ la paire.

Il y a tout juste un an, la Food and Drug Administration, qui réglemente les médicaments et les appareils médicaux aux États-Unis, autorisait une nouvelle catégorie de prothèses auditives, dites « en vente libre ». Vendues en magasin ou sur Internet, sans examen médical ni évaluation audiol­ogique, elles coûtent entre 400 $ et 2000 $.

Cette décision, attendue depuis longtemps par les organismes de défense des droits des personnes malentendantes, vise à améliorer l’accessibilité des appareils auditifs. Les audiologistes d’ici réclament une réglementation similaire. Nous en avons discuté avec le clinicien Ronald Choquette, professeur d’audiologie à l’Université de Montréal.

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Québec Science

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