Ça y est : l’époque où il fallait effectuer une chirurgie avec une épingle sur notre téléphone pour changer la carte SIM – cette petite carte à puce qui permet de se connecter à un réseau téléphonique – est révolue ! Enfin… presque.
On peut remercier pour ça les eSIM. Les circuits de ces cartes sont intégrés au téléphone et on les connecte au réseau de n’importe quel opérateur à l’aide d’un simple code QR. J’ai découvert cette technologie, développée en 2012 et commercialisée en 2018, lors d’un voyage à l’étranger. Plus besoin de payer des frais d’itinérance exorbitants : il suffit désormais de télécharger une application comme Airalo ou Nomad, d’acheter un forfait pour le pays que l’on s’apprête à visiter et nous voilà connectés.
Pour les fabricants, les eSIM libèrent un espace précieux dans les téléphones, où chaque millimètre carré permet de faire entrer plus de fonctionnalités. Les eSIM sont aussi fréquemment intégrées à des montres connectées, des voitures ou même des compteurs intelligents, ce qui leur permet de transmettre des données via un réseau cellulaire. De fait, la technologie est sur le point de devenir omniprésente : en 2022, Apple annonçait se débarrasser des cartes SIM physiques dès l’iPhone 14 .
Avec la popularisation de cette technologie sont aussi apparus des usages inattendus.