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28 juin 2024
Temps de lecture : 4 minutes

Des unités de naissances s’engagent pour la santé environnementale

Photo: Unsplash/Garrett Jackson

En France, plusieurs unités de naissance tentent de réduire l’exposition aux perturbateurs endocriniens, notamment pour sensibiliser les nouveaux parents. Notre collaborateur s’est rendu dans l’une d’entre elles.

Dès l’entrée de la maternité du centre hospitalier de La Rochelle, sur la côte atlantique française, de grandes affiches donnent le ton : « Bienvenue dans un environnement sain ». Le service de néonatalogie a mis les bouchées doubles depuis 2019 pour réduire au maximum l’exposition aux polluants nocifs, comme les perturbateurs endocriniens, ces substances qui interfèrent avec le système hormonal. « Dès qu’une source, un produit ou un matériau est un polluant avéré ou fortement suspecté, on essaye de le supprimer de notre service ou de le remplacer par autre chose », explique Xavier Danna, infirmier en néonatologie, qui supervise la maternité écoresponsable.

Pour préserver la santé des patientes et de leur bébé, de nombreux changements ont dû être mis en place. Fini les biberons en plastique qui dégagent des microparticules, on utilise désormais des bouteilles en verre. Les couches ne contiennent ni lotion, ni parfum, ni pesticides. Les savons ne sont constitués que des trois ingrédients de base. Le cordon ombilical est nettoyé à l’eau et au savon et non plus avec un antiseptique, considéré comme un contaminant.

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