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10 octobre 2024
Temps de lecture : 1 minute

Mon double numérique

Logo de la chronique Technopop. Portrait illustré de la journaliste Gabrielle Anctil en noir et blanc.

Dans son plus récent essai, Doppelganger , la journaliste Naomi Klein s’intéresse à « notre culture du sosie », pointant à la fois les avatars que nous créons sur diverses plateformes numériques et ces « collections de données [que les entreprises tech utilisent] pour créer des simulations de l’intelligence et des fonctions humaines ». Comme si la montagne des données personnelles collectées à notre insu formait une partie floue de notre identité dont nous n’aurions pas le contrôle.

Et si, justement, nous reprenions en main notre identité virtuelle ? C’est ce que propose Cécile Petitgand, présidente et fondatrice de Data Lama, une entreprise québécoise de gestion des données, dans son court essai Données personnelles : reprenons le pouvoir ! , paru plus tôt cette année. « C’est collectivement et individuellement que nous devrions pouvoir participer à l’établissement des conditions d’utilisation, de responsabilité, de transparence et de sécurité autour de nos données », écrit-elle en introduction de son manifeste.

Sa ferveur a de quoi surprendre, car lorsqu’on parle de données personnelles, on pourrait croire que la bataille a depuis longtemps été gagnée par les géants de la tech. Avons-nous vraiment une chance face aux Google et Meta de ce monde ?

Au Québec, la loi 25 sur la protection des renseignements personnels vise justement à offrir un peu plus de pouvoir aux individus.

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