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17 octobre 2024
Temps de lecture : 4 minutes

Trouble de l’attention : les adultes sortent de l’ombre

Illustration sur fond. De grands carrés forment une grille. Dans chaque carré, il y a des formes géométriques en 2 ou en 3 dimensions, de couleurs primaires. Dans le coin inférieur droit, un personnage aux cheveux longs est tourné vers une barre située plus haut que lui. Le personnage tente de l'atteindre en levant les bras.

Illustration : Dalbert B. Vilarino

Pendant longtemps, le trouble de déficit d’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) a été un diagnostic réservé aux enfants et aux ados. Aujourd’hui, les diagnostics et les traitements par stimulants explosent chez les adultes.

En 2020, en lisant le rapport d’évaluation de son fils de 6 ans, qui avait reçu un diagnostic de TDAH, Julie Lafontaine a eu une sorte de révélation. Se pouvait-il qu’elle présente le même trouble que son garçon impulsif et hyperactif ?

Depuis des années, elle était taraudée par une tonne de questionnements. Mère et partenaire épanouie, avec une carrière stable en design intérieur, Julie s’était pourtant toujours sentie « différente ». Difficultés à finir ses travaux, problèmes d’attention, de planification… Elle avait l’impression de ne pas pouvoir atteindre son plein potentiel. Et elle était constamment épuisée. « J’arrivais au même résultat que les autres, mais mon chemin prenait plein de détours. Je devais compenser tout le temps », raconte la mère de deux jeunes enfants.

Puis, les événements se sont précipités : la pandémie et un changement d’emploi malheureux, suivi d’un arrêt de travail. « Je n’étais plus capable de gérer toute cette anxiété », dit-elle.

En septembre dernier, soit trois ans après l’évaluation neuropsychologique de son fils, Julie a reçu à son tour le diagnostic de TDAH. À 44 ans, elle s’est enfin sentie « validée ».

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