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16 octobre 2024
Temps de lecture : 1 minute

Quoi faire lors d’un tremblement de terre?

Cette carte illustre la répartition mondiale des séismes enregistrés entre 1963 et 1998. Image: NASA, DTAM project team

Le 17 octobre à 10h17, la population est invitée à participer à la Grande Secousse, un exercice de préparation en cas de séisme.

« Se baisser, s’abriter et s’agripper ». Ces trois comportements peuvent sauver des vies en cas de tremblement de terre. La Grande Secousse permet à la population québécoise de s’entraîner à se protéger dans un exercice de simulation, qui se tient cette année le 17 octobre à 10h17. « C’est comparable à un exercice d’évacuation pour incendie, sauf que cette fois, on se pratique à faire face à un tremblement de terre. En classe, le bon réflexe est d’aller sous un bureau et d’y rester jusqu’à la fin des secousses », explique Aube Gourdeau, paléosismologue et porte-parole de l’événement.

Il est important de nous familiariser avec ces  comportements de protection car, en cas de séisme, notre premier réflexe pourrait être de nous réfugier sous un cadre de porte, alors qu’il s’agit d’un endroit peu sécuritaire. Aube Gourdeau mentionne aussi « qu’il ne faut pas courir pendant un tremblement de terre, car on risque de chuter sur un sol instable. C’est un plan pour se blesser ou se fouler une cheville. Il faut rester calme, se baisser et s’abriter », souligne-t-elle.

Si vous habitez en milieu urbain entouré de gratte-ciels, ne cherchez pas à sortir. « Lors d’un séisme, les bâtiments peuvent subir des dommages et des objets comme des pancartes peuvent tomber, tout comme des vitres  ». Elle souligne à nouveau que l’endroit le plus sécuritaire est sous un meuble robuste.

Aube Gourdeau encourage également la population à se munir d’une trousse d’urgence contenant des éléments essentiels tels que de l’eau, de la nourriture, une radio, une lampe de poche et une couverture.

Les zones les plus à risque au Québec

Les régions situées à la frontière d’une plaque tectonique, comme la Californie, sont plus à risque de subir des séismes fréquents et puissants. « Contrairement à la faille de San Andreas, le Québec se trouve à l’intérieur d’une plaque tectonique, ce qui génère des séismes de moins grande magnitude que dans l’ouest », précise Aube Gourdeau. Malgré tout, la province n’est pas à l’abri. Il existe des zones plus susceptibles d’être touchées par un séisme : l’ouest du Québec, Charlevoix-Kamouraska ainsi que le Bas-Saint-Laurent et la Côte-Nord.

Trois tremblements de terre marquants

  • Le 5 février 1663, un séisme d’une magnitude estimée à 7,0 a violemment secoué la région de Charlevoix, provoquant d’importants glissements de terrain.
  • Le 16 septembre 1732, un tremblement de terre de magnitude 5,8 a secoué la région de Montréal en provoquant d’importants dégâts. La secousse, qui a duré entre 2 à 3 minutes, a endommagé plus de 300 maisons.
  • Le 1er novembre 1935, la région du Témiscamingue a été frappée par un séisme de magnitude 6,2 où l’on rapporte que « 80% des cheminées ont été endommagées ».

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