Julie Hlavacek-Larrondo combine astrophysique et intelligence artificielle pour mettre en lumière le rôle crucial des trous noirs les plus massifs dans l’évolution des galaxies.
Les trous noirs supermassifs sont de bien curieux objets célestes. Comme leur nom l’indique, leur masse est de l’ordre d’un million de fois celle du Soleil. Or, ils sont aussi très, très compressés, ce qui rend leur champ gravitationnel extrêmement puissant, au point que rien ne peut s’en échapper, pas même la lumière. Résultat : les trous noirs les plus massifs sont d’une taille minuscule en comparaison des galaxies au centre desquelles ils se trouvent, comme la Voie lactée, mais sur lesquelles ils exercent pourtant une influence énorme. Mais alors, pourquoi ont-ils le superpouvoir de remodeler ces grandes structures de milliards d’étoiles ? Imaginez : c’est comme si un objet de la taille d’une tasse de café pouvait façonner le visage de la Terre !
La professeure au Département de physique de l’Université de Montréal Julie Hlavacek-Larrondo cherche à répondre à cette question depuis plus de 15 ans. Ses travaux démontrent notamment que les trous noirs supermassifs agissent comme le cœur battant des galaxies.