Que cherchez-vous ?

Publicité
19 mars 2025
Temps de lecture : 2 minutes

Comment améliorer la prise en charge des fausses couches?

Image: Fernando Zhiminaicela – Pixabay

Les femmes subissant une fausse couche seraient mieux prises en charge dans des structures spécialisées, plaide une urgentologue canadienne.

« Il est préférable que les personnes subissant une fausse couche précoce évitent les services d’urgence ». Voici le constat sans appel d’un éditorial publié début 2025 dans le Journal de l Association médicale canadienne (CMAJ-JAMC) , qui dénonce les « soins sous-optimaux » prodigués aux patientes dans les hôpitaux et leurs « expériences fort négatives » dans ce moment délicat.

On estime que de 15 % à 20 % de toutes les grossesses cliniquement confirmées se terminent par une fausse couche avant la 20 e semaine de grossesse. Or, le suivi obstétrical débute plutôt autour de la 10 e semaine de grossesse, ce qui veut dire qu’en cas de complications, la femme enceinte de quelques semaines doit se tourner vers son médecin de famille, les cliniques sans rendez-vous ou les urgences. On parle de fausse couche précoce avant 12 semaines de grossesse, et tardive entre 12 et 20 semaines de grossesse.

Les éventuelles complications médicales et psychologiques qui suivent l’arrêt spontané de la grossesse devraient plutôt être prises en charge par des cliniques d’évaluation du premier trimestre de grossesse (EPAC), plaide l’autrice de l’éditorial, Catherine Varner, urgentologue au Mount Sinai Hospital en Ontario.

Publicité