Que cherchez-vous ?

Publicité
03 avril 2025
Temps de lecture : 1 minute

Les neurosciences à l’aventure!

Les spéléologues du Québec dans les grottes de la Sierra Negra, au Mexique, en 2023. Photo: Hugo Jourde

Une équipe de l’Université Concordia a prouvé qu’il était possible de collecter des données concernant le sommeil, la charge cognitive et la fatigue dans des situations extrêmes. Une méthode qui pourrait avoir des répercussions jusque… dans l’espace!

« Suis-je assez éveillé pour conduire ? » « Il est plus de 23 h. Je le signe ou pas, ce contrat ? » Dans certaines circonstances éprouvantes, où se mêlent fatigue et stress, notre jugement peut être altéré sans qu’on le réalise. Les conséquences sont parfois néfastes. « La grande majorité des accidents proviennent de l’erreur humaine, de notre capacité très limitée à nous rendre compte de notre degré de fatigue et de l’impact que ça peut avoir sur notre cognition, donc sur notre prise de décision », explique Hugo Jourde, doctorant en neurosciences à l’Université Concordia.

C’est pourquoi des spécialistes de la cognition s’affairent à trouver des moyens de déterminer objectivement notre capacité à faire des choix en situation extrême. Mais les voilà alors face à un grand dilemme : étudier des sujets dans l’environnement contrôlé, mais peu réaliste du laboratoire ou en situation réelle, mais chaotique.

Jusqu’à tout récemment, ces neuroscientifiques n’avaient pas le choix : ils et elles devaient se cantonner au laboratoire.

Publicité