Image au microscope électronique du virus Ebola. Les structures internes de la particule filamenteuse sont visibles. Image: CDC/ Dr. Frederick Murphy
Ebola. À lui seul, le nom fait peur. Il faut dire que ce virus, de la famille des filovirus (terme qui décrit bien son aspect filamenteux), est redoutable. Voici de quoi mieux comprendre.
Mode de contamination
Deux à 21 jours après la contamination (4 à 10 jours le plus souvent), les premiers symptômes surviennent : fièvre, maux de tête, faiblesse musculaire, puis diarrhées et vomissements. En phase terminale, les patients souffrent d’une insuffisance rénale et hépatique, et très souvent d’hémorragies internes et sous-cutanées, parfois externes, qui conduisent au décès dans 50 à 90% des cas, selon la souche virale. En général, la mort survient entre 6 et 16 jours après le début des symptômes.
Pour cette raison, la maladie est aussi appelée fièvre hémorragique à virus Ebola. Elle se transmet par contact étroit avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques d’animaux infectés (les grands singes sont également affectés fréquemment par le virus). Les personnes atteintes qui survivent restent contagieuses tant que le virus est présent dans leur sang et leurs sécrétions, c’est-à-dire parfois jusqu’à plusieurs dizaines de jours (61 jours dans le liquide séminal d’un malade).
Dans les communautés africaines rurales, on sait que les rites funéraires peuvent contribuer à la propagation du virus.