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07 juillet 2010
Temps de lecture : 4 minutes

Moustiques, mouches noires, brûlots: Piqué au vif !

Les moustiques, mouches noires et autres frappe-à-bord ne sont pas que des enquiquineurs. Ils représentent une biodiversité d’une richesse insoupçonnée et jouent un rôle écologique de premier plan.

Dans les années 1970, le «projet du siècle» de Robert Bourassa n’a pas fait qu’assurer la sécurité énergétique du Québec, il a eu une répercussion plus inattendue. C’est en effet grâce au grand chantier de la baie James que l’on connaît mieux les insectes piqueurs de notre province. Sur les chantiers des barrages hydroélectriques, les conditions de vie étaient difficiles. En plus du froid, de l’isolement et des longues heures de travail, les ouvriers devaient affronter une horde d’ennemis pugnaces et irritants: moustiques, mouches noires, taons et autres petites bêtes suceuses de sang. Des grutiers et des camionneurs ont même développé d’étranges symptômes. Leur cou, enflé et douloureux sous l’effet des piqûres répétées, perdait toute mobilité.

Pour soulager les travailleurs exsangues, on appelle alors à la rescousse le tout nouveau Groupe de recherche sur les insectes piqueurs (GRIP). Formé d’entomologistes et de microbiologistes de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), il a pour mission de dresser un tableau précis des insectes hématophages (ou buveurs de sang) qui pullulent autour des campements et, si possible, de les contrôler.

Le défi n’aura été relevé qu’à moitié.

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