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Le Forum économique mondial classe la perte de biodiversité et l’effondrement des écosystèmes terrestres parmi les 10 risques ayant les répercussions globales les plus importantes. Mais l’enjeu est-il vraiment sur nos radars?
Les humains – vous et moi – ne représentent que 0,01 % (oui, oui, un centième de pourcentage) de la biomasse terrestre totale, selon certaines estimations récentes . Pourtant, malgré ce faible poids du nombre, notre incidence sur l’environnement, elle, ne l’est pas.
Nul besoin ici de rappeler à quel point l’homme et la femme modernes (et même nos ancêtres moins « modernes ») ont façonné leur environnement. Nous l’avons fait à un point tel que nous sommes désormais entrés dans une ère géologique où nous sommes considérés comme une véritable force de la nature. Bienvenue dans l’Anthropocène !
Parmi les manifestations incontestables de cette nouvelle ère, il y a bien sûr le dérèglement climatique, mais aussi la perte de biodiversité, une catastrophe annoncée qui monopolise peu, ou du moins pas assez, notre attention. Avec les épisodes de chaleur suffocante, les incendies de forêt ravageurs et les ouragans meurtriers, tous les regards se portent sur le climat. Pourtant, le Forum économique mondial (vous avez bien lu) classe la perte de biodiversité et l’effondrement des écosystèmes terrestres parmi les 10 risques ayant les répercussions globales les plus importantes.

Portrait des risques globaux.