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Les sols sont le réservoir d’une diversité souterraine des plus riches et des plus variées. Mais ils demeurent loin des yeux et donc loin du cœur… et des efforts de conservation adéquats.
Le grand Jacques-Yves Cousteau disait « On protège ce qu’on aime ». Que ce soit les océans et ses mille et une créatures marines, la forêt boréale pour ses mammifères terrestres ou encore la toundra pour ses vastes étendues et sa flore éphémère, la biodiversité qu’on s’évertue à préserver est souvent celle qui nous saute aux yeux et nous émerveille. Si cette conception de la diversité biologique accapare le paysage médiatique, la biodiversité des sols est invisible, à quelques exceptions près .
Microbes, champignons, invertébrés, mammifères : les sols sont pourtant le réservoir d’une diversité souterraine des plus riches ; près du quart de la biodiversité terrestre s’y trouve ! Toutefois, plus de 30 % des sols de notre planète sont en mauvais ou en très mauvais état. Les coupables : la déforestation, l’urbanisation et l’agriculture intensive, qui contribuent à l’érosion des sols, à leur compactage ou encore à leur acidification.
La biodiversité des sols demeure loin des yeux et donc loin du cœur… et des efforts de conservation adéquats. Dans le premier (et imposant) rapport sur l’état des lieux de la biodiversité des sols