Le mot de la fin de notre chroniqueur Jean-Patrick Toussaint.
Amener les gens à changer leur perception quant aux grandes questions environnementales. Voilà la vision qui m’animait à mes débuts chez Québec Science , il y a cinq ans.
Pour y arriver, je m’étais fixé trois objectifs : stimuler une réflexion sur les conséquences des décisions politiques et de nos choix personnels en matière d’environnement ; faire état de toute la complexité des problèmes environnementaux (en misant sur la nuance) ; et, enfin, proposer des pistes d’action qui encouragent les changements de paradigme en matière d’environnement.
J’aimerais revenir sur ce dernier objectif et pousser la réflexion un peu plus loin, alors que vous me lisez pour la dernière fois dans ces pages. D’emblée, je tiens à exprimer à quel point ce fut un immense privilège et un honneur de tenir cette chronique, mais le temps est venu pour moi de poser ma plume.
En septembre 2023, le journaliste spécialisé en environnement Étienne Leblanc signait pour Radio-Canada un texte sur la fatigue et l’apathie climatique, proposant plusieurs voies pour continuer à parler du climat dans les médias sans nourrir le défaitisme et le découragement, malgré les défis de taille . Il y évoquait l’importance de parler des solutions à la crise climatique.