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24 février 2022
Temps de lecture : 3 minutes

La décroissance est-elle un passage obligé?

Image: Pixabay

Notre planche de salut climatique devra aller beaucoup plus loin que l’adoption de technologies vertes. Et si l’on optait pour la décroissance volontaire?

«Si l’on voulait [sic] ne pas se rendre à des températures globales de plus de 2 °C, il faudrait réduire la production et la consommation mondiales de tous les biens. La croissance verte ne marchera pas… Ça prend la décroissance. » Ces paroles n’ont pas été prononcées par des militants écologistes, mais plutôt par l’ancien journaliste et politicien Jean-François Lisée , qui discutait des enjeux de la COP26. Invité au grand rendez-vous climatique tenu à Glasgow , l’ancien maire de Toronto, David Miller, affirmait de son côté qu’il est « impossible d’avoir une croissance continue d’un point de vue écologique et [que] nous devrions plutôt miser sur une prospérité partagée ».

Ces réflexions détonnent dans le discours politique ambiant, où le mot d’ordre se résume habituellement à la croissance tous azimuts ! Mais elles sont révélatrices d’une prise de conscience qui gagne du terrain : face à l’urgence climatique, de plus en plus de voix s’élèvent pour soutenir l’idée de la décroissance volontaire. Serait-elle un passage obligé afin d’assurer la prospérité commune de notre espèce et de relâcher la pression sur la biosphère exsangue, que nous avons exploitée à outrance ?

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