Greta Thunberg au Parlement européen en avril 2019. Photo: Wikimedia Commons
L’une s’appelle Greta Thunberg, l’autre Sara Montpetit. Dignes représentantes de la génération Z, elles ne se gênent pas pour exposer le décalage qui existe entre leurs opinions sur les enjeux environnementaux et celles de leurs parents et grands-parents. Cet écart générationnel est-il réel?
Le mouvement Fridays for Future, lancé par Greta Thunberg en Suède en août 2018 et qui a donné naissance à Pour le Futur Montréal, coorganisé par Sara Montpetit, encourage les jeunes à manquer l’école tous les vendredis pour manifester et inciter les dirigeants politiques à agir vigoureusement et concrètement face au dérèglement climatique. L’initiative a essaimé partout sur la planète.
Dignes représentants de la génération Z, Greta, Sara et leurs camarades ne se gênent pas pour exposer le décalage qui existe entre leurs opinions sur les enjeux environnementaux et celles de leurs parents et grands-parents. Cet écart générationnel est-il réel ? Y a-t-il bel et bien un fossé de perception entre jeunes et « vieux » ?
Si l’on se fie à une étude réalisée pour le compte de la Banque européenne d’investissement , tout n’est pas noir ou blanc. En France, comme en Espagne, en Italie et en Suède, les millénariaux (les personnes de la génération Y ) semblent plus sensibles que les baby-boumeurs aux changements climatiques. C’est à peu près le même tableau aux États-Unis .