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Plus on est riche, plus on pollue? Il est temps de s’attaquer à cette relation.
Il s’agit d’un incontournable : chaque année, les médias nous rappellent que les plus grands dirigeants d’entreprises gagnent l’équivalent d’une année du salaire canadien moyen en l’espace de quelques jours. Ce dont il est moins question par contre, c’est la démesure de l’empreinte environnementale qui accompagne ces écarts en filigrane.
Pourtant, le poids environnemental des plus fortunés comparativement à la moyenne de la population, tous pays confondus, est documenté depuis un bon moment déjà. Un rapport publié en 2020 par le Programme des Nations unies pour l’environnement faisait état d’une forte corrélation entre le revenu des ménages et leur production d’émissions de gaz à effet de serre (GES), avec une répartition mondiale très inégale des émissions liées à la consommation.
Or, voilà qu’une étude américaine publiée dans l e numéro de mars de la revue Ecological Economics vient planter le dernier clou dans le proverbial cercueil de l’impact environnemental des plus riches.