Que cherchez-vous ?

Publicité
06 octobre 2022
Temps de lecture : 2 minutes

Petit manuel scientifique de révolution sociale

Image: Pixabay

Il est temps de revoir la relation que nous entretenons avec la nature, plaide Jean-Patrick Toussaint. S’il existe une crise mondiale de la biodiversité, c’est en grande partie à cause de cette façon réductrice d’évaluer nos écosystèmes.

Le monde change quand les institutions changent. » Ces mots employés par l’ancien maire de la ville de Gatineau Maxime Pedneaud-Jobin, dans un texte paru dans L’état du Québec 2022 , me semblent bien en phase avec les constats qui sous-tendent le plus récent rapport de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES).

Publié en juillet dernier, alors que l’hémisphère Nord suffoquait de chaleur et que plusieurs écosystèmes terrestres partaient en fumée, ce nouveau rapport entériné par 139 nations nous force à revoir la relation que nous entretenons avec la nature. C’est une volée de bois vert que nous donnent les scientifiques qui l’ont signé quant à la façon dont nous valorisons les écosystèmes naturels depuis les dernières décennies.

En effet, bien qu’il existe plus de 50 approches et méthodes pour estimer la valeur des écosystèmes et de la biodiversité, c’est la valeur marchande et utilitaire de ces derniers qui a servi de principal étalon pour établir nos critères de priorisation des milieux naturels à protéger.

Publicité