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Le coup de barre pandémique nous force à revoir notre rapport à l’espace urbain et périurbain. Qu’adviendra-t-il de l’empreinte environnementale de nos agglomérations?
Que ce soit Milan, Madrid, Londres, New York, Toronto ou même Montréal, la COVID-19 a laissé une marque indélébile sur les métropoles et leurs habitants. Le cocktail confinement-mesures de distanciation-télétravail a poussé certains à réapprivoiser leur ville, d’autres à s’exiler en banlieue ou en région . Chose certaine, le coup de barre pandémique nous force à revoir notre rapport à l’espace urbain et périurbain.
Dans la traînée de cette onde de choc, qu’adviendra-t-il de l’empreinte environnementale de nos agglomérations ?
Les réponses varient selon la personne à qui vous posez la question. Le recours au télétravail et la diminution de nos déplacements motorisés ont contribué, dans une certaine mesure, à faire chuter temporairement les émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale (le mot à retenir ici étant temporaire) ainsi qu’à réduire la congestion routière dans nos villes. Le télétravail pourrait-il mener à un mode de vie plus sobre en carbone ? Pas si sûr.
D’une part, nous ne jouissons pas tous du privilège de pouvoir travailler de la maison . D’autre part, il n’est pas assuré que les télétravailleurs rouleront moins sur les routes.