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19 octobre 2018
Temps de lecture : 1 minute

Un chasseur d’exoplanètes à Montréal

Crédit image : NASA/JPL-Caltech

Le système planétaire de TRAPPIST-1 fascine la communauté des astronomes. À commencer par celui qui l’a découvert Michaël Gillon, en visite à Montréal cette semaine .

Ce scientifique belge de 43 ans est à l’origine de la détection des premières planètes qui gravitent autour de cette étoile, située dans la banlieue de la terre (40 années-lumière). Impossible de manquer sa conférence ouverte au public, et donnée en français : ce chasseur d’exoplanètes a fait des merveilles!

Ces objets excitent l’imagination, car ils constituent un laboratoire idéal pour répondre à la question de la vie ailleurs dans l’univers. Nous avons rencontré René Doyon, directeur de l’Institut de recherche des exoplanètes de Montréal (iREx) pour en savoir plus sur ce système avant la conférence.

Quelle est la particularité de l’étoile TRAPPIST-1 ?

C’est une étoile à la limite d’être une étoile ! Elle a une masse réduite : elle est à peine plus grosse que Jupiter. Sa température est vraiment froide : 2 700 Kelvin (à titre comparatif, le Soleil est à 5 772 Kelvin).

Pourquoi avoir observé cette étoile particulièrement ?

Michaël se concentrait sur des petites étoiles (des naines M) car c’est plus facile de détecter les planètes qui tournent autour d’elles, particulièrement quand on cherche des planètes similaires à la Terre. Il a utilisé un petit télescope de 60 cm d’ailleurs pour cela.

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