Photo: Annie Labrecque
De petites dunes, des pierres de toutes les tailles, des vallons, un cratère… C’est sur cette étendue de sable et de cailloux, située au siège de l’Agence spatiale canadienne (ASC), à Saint-Hubert, qu’une équipe d’ingénieurs s’affaire à tester les rovers qui pourraient un jour explorer la planète Mars ou la Lune.
«Nous avons une grande variété de terrains ressemblant à ce qu’on retrouve sur Mars, notamment. Les rovers font face à des épreuves de mobilité et d’ingénierie : traverser un terrain où ont été disposés des bacs de cailloux de différentes tailles, gravir des pentes escarpées, monter des escaliers formés avec des pierres, éviter les crevasses et les cratères, etc. », explique Erick Dupuis, directeur du développement de l’exploration spatiale.
C’est ainsi que, depuis 2002, une dizaine de prototypes de l’ASC sillonnent ce parc, l’un des plus grands du monde avec une superficie de 7 200 m2, rivalisant avec ceux de Californie ou de Toulouse. Un espace clos de 130 m2 jouxte le parc, les ingénieurs y poursuivent leurs essais l’hiver venu.
L’endroit sert à tester la capacité des véhicules à franchir les obstacles et à prendre des échantillons de sol. À force d’essais et d’erreurs, les ingénieurs améliorent les prototypes pour en faire des engins capables de compléter une mission spatiale.