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27 février 2020
Temps de lecture : 2 minutes

Et si l’on retournait voir Vénus?

Au départ, Vénus était très semblable à la Terre, comme le montre cette modélisation. Mais il y a 700 millions d’années, un évènement brutal aurait changé le cours des choses. Image: NASA/Lori Glaze

Longtemps boudée, Vénus fait de nouveau rêver les agences spatiales.

De nos deux voisines, c’est Mars qui monopolise l’attention et concentre les rêves de conquête. Mais Vénus pourrait bien prendre sa revanche.

Négligée depuis 30 ans, la planète ravive l’intérêt des agences spatiales : l’Inde compte y lancer un orbiteur en 2023 ; l’Europe planche sur un projet similaire pour 2032 ; et la Russie souhaite y renvoyer une sonde en 2027. Quant à la NASA, elle a amorcé fin 2019 une série d’études pour évaluer la faisabilité de diverses missions planétaires, dont Venus Flagship , une entreprise de deux milliards de dollars qui inclurait plusieurs orbiteurs et atterrisseurs, ainsi qu’un ballon-sonde. L’objectif de toutes ces missions sera d’évaluer « l’hospitalité » passée de cette planète discrète, qui se cache derrière une couche de nuages opaques.

Aujourd’hui, Vénus est assurément invivable : la température à sa surface est d’environ 460 °C et son atmosphère exerce une pression 100 fois supérieure à celle ressentie ici-bas. Malgré ces conditions extrêmes, la deuxième planète du système solaire a déjà fait l’objet de plus de 30 missions, surtout entre 1960 et 1980. Mais la dizaine de robots qui ont réussi à se poser sur son sol orangé ont été anéantis illico. La sonde russe Venera 13 , en 1982, a tout de même résisté deux heures, un record.

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