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16 juillet 2020
Temps de lecture : 3 minutes

Expansion de l’Univers : de nouvelles données ravivent la controverse

Extrait de la nouvelle image de la « première lumière » de l’Univers prise par le Atacama Cosmology Telescope. Cette image couvre une section du ciel correspondant à 50 fois le diamètre de la Lune. La polarisation de la lumière, émise 380 000 ans après le big bang, varie (ce qui est représenté ici par les variations de couleurs). Les astrophysiciens utilisent l’espacement de ces variations pour calculer l’âge de l’Univers. Crédit: ACT Collaboration

Une nouvelle cartographie de l’Univers primordial relance le débat sur la vitesse de l’expansion de l’Univers.

Depuis sa naissance, l’Univers est en expansion, mais la vitesse de cet étirement a varié au cours du temps. Et on sait notamment, depuis une vingtaine d’années, que celle-ci accélère. Le hic, c’est que les physiciens ne s’entendent pas sur la vitesse actuelle de l’expansion, que l’on appelle constante de Hubble. En effet, les différentes techniques utilisées pour la mesurer, dont nous parlions ici, ne donnent pas le même résultat!

Et voilà que les nouvelles données collectées par le télescope chilien Atacama Cosmology Telescope (ACT) aggravent le problème, souligne la revue Nature . Elles semblent indiquer que l’Univers s’étire moins vite que ce que l’on observe directement, selon deux prépublications déposées le 15 juillet sur la plateforme arXiv.

Comme le satellite Planck avant lui , l’ACT a permis de cartographier le fond diffus cosmologique, aussi appelé «rayonnement fossile». Il s’agit, en quelque sorte, de la lueur résiduelle venue du premier flash lumineux de l’Univers.

En effet, juste après le big bang, l’Univers primordial était si dense que la lumière ne pouvait s’y propager : un plasma de photons, d’électrons et de noyaux atomiques formait une sorte de brouillard opaque.

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