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04 septembre 2019
Temps de lecture : 4 minutes

Ondes gravitationnelles: coup de fouet pour l’astronomie

Représentation de la fusion d’étoiles à neutrons détectée le 17 août 2017. Ces corps sont si denses que les atomes s’y écrasent sous l’effet de la gravité et que protons et électrons fusionnent pour former des neutrons tassés les uns contre les autres. Image: NSF/LIGO/Université d’État de Sonoma/A. Simonet

La détection des ondes gravitationnelles, en 2015 , a secoué le monde de l’astronomie. Depuis, les découvertes pleuvent : en plus d’observer certains phénomènes au télescope, les chercheurs peuvent maintenant déceler leurs vibrations.

Wooohooop ! À tout moment du jour (et de la nuit), le téléphone cellulaire de Daryl Haggard peut émettre ce bref signal sonore qui monte dans les aigus. Un nouveau message texte ? Pas tout à fait. Le signal vient de beaucoup plus loin : quelques millions d’années-lumière pour être précis. « À chaque wooohooop , je sais qu’il y a deux trous noirs qui viennent de fusionner quelque part dans l’Univers », s’amuse l’astronome de l’Institut spatial de McGill à Montréal.

Comme des milliers d’autres chercheurs et de curieux, elle reçoit presque en temps réel les notifications des deux détecteurs LIGO et de leur cousin Virgo. Ces immenses instruments situés respectivement aux États-Unis et en Italie captent les ondes «gravitationnelles», produites entre autres lorsque deux trous noirs se télescopent.

« Son » de la coalescence de deux trous noirs. Source: LIGO

Car ces cataclysmes ont beau avoir lieu au fin fond du cosmos, ils sont suffisamment violents pour qu’on en perçoive l’écho.

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