Le détecteur Virgo, en Italie, et ses bras de 3 km de long. Photo: Virgo
D’ici une quinzaine d’années, de nouveaux détecteurs ultra-sensibles d’ondes gravitationnelles devraient voir le jour.
Avec la première détection d’ondes gravitationnelles , en 2015, l’astronomie est entrée dans une nouvelle ère . Ces vibrations de l’espace-temps générées par des cataclysmes cosmiques, comme la fusion de deux trous noirs, fournissent des informations inédites aux astronomes, impossibles à obtenir avec les télescopes optiques.
Pour l’instant, trois détecteurs – des interféromètres – sont en fonction: le détecteur Virgo près de Pise, en Italie, et les jumeaux américains LIGO dont un se trouve à Livingston en Louisiane et l’autre à Hanford dans l’État de Washington.
D’ici la fin de l’année 2019, le KAGRA, au Japon , devrait lui aussi amorcer la prise de données. Ce détecteur de 3 km de long fonctionne comme les LIGO/Virgo mais il est installé sous terre, dans une mine.
Quant à la construction du LIGO-India, en Inde, elle vient juste de débuter. Copie des deux LIGO américains, ce nouvel instrument devrait être opérationnel vers 2025. En multipliant les interféromètres, les scientifiques obtiendront des données plus robustes et pourront localiser plus facilement la source des ondes sur la voûte céleste.
Tous ces interféromètres ont une forme de L et fonctionnent selon le même principe.