Photo: Natacha Scheidhauer
Depuis près de 50 ans, un service de l’Agence spatiale française recueille les témoignages de phénomènes aériens inexpliqués et mène l’enquête.
« Je t’assure, c’était rond, brillant et ça volait bien plus vite qu’un avion ! » Voilà le genre d’affirmation qui peut facilement vous faire passer pour une personne illuminée. Déclarer avoir vu un ovni, c’est souvent déclencher des rires gênés ou des blagues sur les petits êtres verts. Mais les choses changent peu à peu.
À commencer par la déclassification inédite, en 2020, d’enregistrements militaires d’objets volants non identifiés (ovnis) par le Département de la défense des États-Unis, plutôt discret habituellement. Initialement diffusées sur les réseaux sociaux, ces vidéos montrant des pilotes stupéfaits par un ballet d’ovnis suscitaient les hypothèses les plus folles. À tel point que le Pentagone a décidé de jouer la carte de la transparence en publiant officiellement les fichiers. Le but ? « Dissiper toute idée fausse du public sur la véracité ou non des images qui ont été propagées », selon un communiqué officiel.
Dans la foulée, l’« All-domain Anomaly Resolution Office » (AARO) ou « Bureau de résolution des anomalies pour tous les domaines » était créé en 2022, tandis que la NASA entrait à son tour dans la danse .