James-Webb plié sur lui-même à bord de la fusée Ariane 5. Source: ESA
Le 25 décembre, le télescope James-Webb a décollé sans encombre à bord d’une fusée Ariane 5. Ce départ, maintes fois repoussé, a réjoui les astronomes du monde entier. Mais les 29 jours de voyage qui doivent mener le télescope à bon port vont être hautement stressants…
Plié comme un origami pour entrer dans la coiffe de la fusée, le télescope va devoir se déplier en chemin, étape par étape (on peut d’ailleurs suivre son périple ici ). Il lui faudra notamment déployer son immense bouclier thermique, constitué de 5 couches isolantes aussi grandes que des terrains de tennis. Par la suite, le miroir, constitué de 18 facettes hexagonales, devra lui aussi se déplier.
« Le déploiement, c’est ce qui nous stresse le plus : près de 200 manœuvres distinctes seront effectuées sur le télescope afin de l’ouvrir complètement. Ce sont 200 occasions pour que quelque chose ne fonctionne pas ! » nous expliquait à l’automne l’astrophysicienne Nathalie Ouellette.
C’est le 28 décembre, 3 jours après son départ, qu’a réellement débuté cette séquence de déploiement. La structure qui maintiendra le pare-soleil ouvre le bal, mais il faut 5 jours pour que les « voiles » soient tout à fait étendues, par divers processus motorisés.
La première étape du déploiement du miroir commencera quant à elle à J+10, et devrait s’achever 3 jours plus tard.