« Ici, tu vois, il va y avoir un parc sur le toit du stationnement. » Les yeux rivés à la fenêtre d’un corridor achalandé de l’École de technologie supérieure, Patrice Catoir se permet de rêver. Dehors, un trou dans la terre et quelques pieux. Mais le doigt du directeur à la planification et au développement du campus dessine déjà le projet dans ses moindres détails. Massif électrique par-ci, stationnement intérieur par-là, rien n’y échappe. Au fil de la discussion, la structure métallique d’en face prend les airs d’un « bâtiment signature » qui rendra l’École plus conviviale pour ses étudiants, dès 2015.
La Maison des étudiants, en partie financée par quelques commerces qu’elle abritera, sera dédiée aux services offerts aux étudiants, mais sera également ouverte aux citoyens. Dans la cour arrière, on prévoit un parc avec espace interactif. La programmation reste à définir, mais Patrice Catoir évoque d’éventuelles expositions temporaires. « L’ÉTS arrive présentement à maturité dans son développement de campus, souligne-t-il. On peut maintenant se permettre de mettre de l’avant des projets qui vont combler les lacunes héritées de notre croissance fulgurante. »
Histoire de déménagement
La route pour en arriver à ce point fut longue. À son inauguration en 1974, l’École loge au coin des rues Sainte-Catherine et Hôtel-de-Ville. Une décennie plus tard, l’établissement est éparpillé entre plusieurs bâtiments.