Que cherchez-vous ?

Publicité
04 août 2014
Temps de lecture : 4 minutes

Une approche différente du génie

Un dimanche de janvier à l’École de technologie supérieure (ÉTS). Le hall d’entrée du pavillon principal grouille de monde. Les visiteurs se rassemblent autour de kiosques. Les « clubs étudiants », ces regroupements scientifiques et technologiques formés de futurs ingénieurs, présentent leur sous-marin à propulsion humaine, leur drone, leur canoë de béton ou leur voiture éolienne. Les départements offrent des visites guidées de leurs locaux toutes les 15 minutes. L’événement attire son lot de curieux : certains cégépiens sont venus en autobus nolisés d’aussi loin que de la Gaspésie pour assister à cette journée portes ouvertes.

Devant autant d’efforts déployés pour satisfaire les quelque 3  000 visiteurs, on pourrait conclure que la concurrence entre universités est féroce. Lorsqu’on lui pose la question, Christophe Guy, directeur général à l’École Polytechnique de Montréal, est catégorique. « C’est faux cette idée que les universités sont en compétition et s’arrachent les étudiants. Quand elle a commencé à décerner des diplômes d’ingénieur, l’ÉTS a certainement fait en sorte que d’autres facultés de génie se sont réveillées. Cela a contribué à améliorer l’enseignement partout au Québec. Il s’agit d’une saine émulation. Mais aujourd’hui, au baccalauréat, nous ne sommes pas en concurrence avec l’ÉTS. Elle est dans un créneau vraiment à part. »

Publicité