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23 août 2021
Temps de lecture : 3 minutes

Une campagne vaccinale à échelle humaine

Photo: Valérian Mazataud/Le Devoir

À l’approche d’une quatrième vague alimentée par le variant Delta, la communication et la proximité sont essentielles pour convaincre les personnes de se faire vacciner.

Une rue piétonne, un stationnement de centre commercial, au pied d’un manège à La Ronde, au Piknic Électronik, au circuit Gilles-Villeneuve, ou même au Centre Bell durant la fièvre des séries : les responsables de la campagne de vaccination ne ratent pas une occasion pour dégainer leurs seringues.

« Si une personne se trouve à passer devant un centre de vaccination mobile, elle pourrait se dire : tiens, pourquoi pas  », dit Lucie Poirier, conseillère en communication au CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal.

Plus que jamais, les mots d’ordre sont visibilité, accessibilité et facilité.

Car si le Québec a réussi à vacciner une bonne partie de sa population, la partie est loin d’être gagnée. En date du 18 août , 75% des Québécois ont reçu une première dose de vaccin, tandis que 67% ont les deux doses requises. Mais après une réponse initiale forte, le rythme de la vaccination a décliné, victime du beau temps, de l’assouplissement des mesures sanitaires et d’un sentiment d’urgence à la baisse.

Or, avec l’arrivée du variant Delta, plus coriace, le nombre de personnes ayant reçu deux doses n’est plus suffisant pour éviter une hausse des hospitalisations et même des décès lors de la quatrième vague.

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