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14 mai 2016
Temps de lecture : 3 minutes

Le paradoxe de Fermi

L’automne dernier, l’astronome Tabetha Boyajian et ses collègues, travaillant avec le fameux télescope Kepler utilisé pour rechercher des exoplanètes, ont observé, sur une étoile appelée KIC 8462852, des phénomènes lumineux qui leur semblaient ne pas avoir d’explication naturelle connue.

Diverses hypothèses ont aussitôt été émises pour expliquer ces extraordinaires manifestations. L’une d’elles, proposée par des chercheurs de l’université d’État de Pennsylvanie, laisse rêveur.

Ce qu’on a observé, suggèrent-ils, résulterait de l’ombre projetée par une mégastructure construite par une civilisation très en avance sur la nôtre dans le but de combler ses immenses besoins énergétiques. Une telle structure hypothétique est appelée « sphère de Dyson », du nom de Freeman Dyson, l’éminent physicien qui en a avancé l’idée dans les années 1960.

L’audacieuse conjecture a bien entendu fait abondamment parler et intensément vibrer le monde du programme de recherche d’intelligence extraterrestre Search for Extra-Terrestrial Intelligence (SETI), aux États-Unis. Ce programme a eu, et a toujours, de très sérieux et convaincants défenseurs, à commencer par un de ceux qui l’ont mis en place, le regretté astronome Carl Sagan.

Mais d’autres scientifiques ont présenté, contre l’idée de l’existence de civilisations extraterrestres pouvant communiquer avec nous, divers arguments dont l’un, peut-être le plus fameux, est connu sous le nom de paradoxe de Fermi.

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