Que cherchez-vous ?

Publicité
13 mars 2024
Temps de lecture : 1 minute

L’Agence Science-Presse : avide de faits depuis 45 ans!

« Lutter contre les fausses sciences, les pseudosciences et les théories du complot, contre tout ce qui vient fausser la discussion, est absolument crucial », résume le philosophe et auteur Normand Baillargeon, dans un des nombreux témoignages soulignant le 45e anniversaire de l’Agence Science-Presse (ASP).

En 1978, alors que l’ASP voyait le jour, on ne parlait pas encore de changements climatiques, d’intelligence artificielle ou d’OGM. On s’inquiétait peu du déclin de la biodiversité ou des pandémies. Et pourtant, déjà on s’inquiétait des lacunes en culture scientifique, dans une société de plus en plus scientifique, et on découvrait les risques posés par les promoteurs de fausses croyances et de théories du complot.

« Les sujets qu’on couvre ont changé, mais le besoin d’une meilleure littératie scientifique chez les citoyens est plus fort que jamais », renchérit Josée Nadia Drouin, directrice de l’Agence.

Ancrée dans le social

Seule agence de presse scientifique au Canada, l’ASP collectionne les premières : source réputée pour de nombreux médias locaux et nationaux, créatrice du magazine Les Débrouillards en 1981, productrice depuis 2008 de Je Vote pour la science, seule émission de radio québécoise qui entremêle science et politique, et instigatrice de la seule rubrique francophone de vérification des faits en science avec le Détecteur de rumeurs en 2016.

Le point commun derrière toutes ces initiatives demeure le même depuis les tout débuts : privilégier une information qui soit accessible à tous et à toutes et ancrée dans le social, pas seulement dans les laboratoires. « Faire de la science dans un média n’est pas seulement vulgariser une étude scientifique, c’est aussi expliquer les répercussions sociétales et faire le lien avec nos décisions », explique Isabelle Burgun, journaliste et réalisatrice de Je vote pour la science.

C’est en plus du fait que, en cette ère de postvérité, la lutte contre la désinformation et les fausses nouvelles s’impose comme un choix de société.

« Il faut déboulonner les rumeurs qui deviennent virales, mais il faut aussi apprendre au citoyen à repérer par lui-même les informations douteuses », ajoute Eve Beaudin, journaliste au Détecteur de rumeurs. Résultat : après sept ans d’existence, cette rubrique compte à son actif plus de 600 textes et un balado qui entame ces jours-ci sa deuxième saison. Le Détecteur de rumeurs chapeaute aussi un important volet d’éducation à l’information et des ateliers offerts dans les écoles de la province pour aider les jeunes à mieux s’informer.

Campagne de sociofinancement

Autant de bonnes raisons pour croire que l’ASP joue depuis 45 ans un rôle de premier ordre dans l’écosystème informationnel au Québec, mais également ailleurs dans la francophonie. « Il est important de poursuivre la mission!», conclut Pascal Lapointe, rédacteur en chef de l’Agence Science-Presse.

L’Agence profite d’ailleurs de son 45e anniversaire pour inviter ses lecteurs et tous les passionnés de science et de journalisme scientifique à participer à sa campagne de sociofinancement : une façon de signifier leur soutien à une information de qualité… et gratuite!

Laissez un commentaire
S’abonner
Notification pour
*Votre courriel ne sera pas affiché publiquement
0 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Publicité