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19 janvier 2018
Temps de lecture : 2 minutes

Détecter la matière noire: un éventail de méthodes

Ne sachant pas à quoi ressemble leur proie, les physiciens ont imaginé un éventail de méthodes pour tenter d’apercevoir la matière noire. « Le grand rêve de tout physicien, c’est que les détecteurs souterrains et les détecteurs en orbite repèrent des particules identiques de matière noire, et qu’on réussisse en outre à les produire artificiellement dans l’accélérateur du CERN », explique Alain Bellerive, de l’université Carleton, impliqué dans l’expérience ATLAS au CERN et chercheur au SNOLAB.

Détection directe

C’est la méthode employée au SNOLAB, à 2 km sous terre (lire notre reportage ici ). Pour concevoir des outils permettant une détection directe, on mise sur divers matériaux. D’abord, l’argon ou le xénon liquide, comme dans DEAP ou Xenon1T. « Ce sont des gaz nobles, faciles à purifier et qui sont de bons scintillateurs [NDLR : qui émettent des photons] », explique Pierre Gorel, physicien au SNOLAB. Le détecteur PICO, lui (ci-dessous), contient un liquide en surchauffe qui entre en ébullition s’il est percuté par une WIMP. Les bulles ainsi créées sont décelées par des caméras et des microphones qui enregistrent le bruit de la bulle dans le détecteur.

Autre technique : les détecteurs « solides », constitués généralement de germanium à très basse température (expériences CDMS et EDELWEISS notamment).

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