Ils sont de plus en plus nombreux à se passionner pour la Formule E, où se joue l’avenir de l’automobile. Montréal pourrait-elle accueillir un Grand Prix de FE?
Des voitures au profil aérodynamique d’avant-garde. Des monoplaces puissantes représentant le summum technologique du sport automobile. Des vitesses impressionnantes. Des pilotes de haut calibre. Un son hors du commun. Des constructeurs réputés.
Voilà qui définit bien la Formule 1 mais, depuis quelques mois, la Formule E peut aussi se targuer de ces atouts, en ajoutant à la liste que pas une goutte d’essence n’est consommée en piste! «E», vous l’aurez compris, c’est pour «électrique».
Depuis des décennies, la F1 est la reine du sport automobile. En 2014, elle prenait un très important virage, en remplaçant son moteur V8 atmosphérique par un V6 turbo hybride. Ainsi, la consommation d’essence a chuté de un tiers, même si la puissance globale du système carburant-électricité est égale – sinon supérieure – à celle de l’ancien moteur, plus gourmand.
Cette technologie hybride a été adoptée pour une très bonne raison: certains manufacturiers participant au championnat, notamment Mercedes et Renault, exigeaient une meilleure adéquation entre la F1 et l’industrie automobile. L’objectif étant de créer un lien encore plus pertinent, quant à la motorisation, avec les voitures de série que nous conduisons.