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25 juillet 2013
Temps de lecture : 3 minutes

Sexe et genre: Toutes les nuances de gris

« Bien sûr, il y a des mâles et des femelles, mais il y a aussi de nombreuses espèces hermaphrodites », résume Sophie Breton, professeure au département des sciences biologiques de l’Université de Montréal. L’escargot est sans doute le plus connu; comme le ver de terre, son organe sexuel produit à la fois des spermatozoïdes et des ovules.

Mais ce sont les poissons qui remportent la palme de l’interchangeabilité, nombre d’entre eux étant d’abord mâles, puis femelles (comme la daurade ou le bar), ou l’inverse (comme le mérou). Le sexe des poissons-clowns, lui, dépend de la hiérarchie: si la femelle dominante meurt, c’est le mâle dominant qui reprend son rôle en devenant femelle. Lui-même est remplacé par le plus gros des trois ou quatre poissons gravitant alentour, et dont le genre n’était pas encore défini.

Plus qu’à l’âge ou à la position sociale, certains vers marins s’en remettent au hasard géographique pour décider de leur sexe! «Si la larve tombée sur un fond rocheux est isolée, elle devient femelle. Si elle tombe sur ou près d’une autre larve, elle opte pour le sexe mâle», explique Sophie Breton.

En matière de genre, le règne animal, c’est indéniable, fait preuve de beaucoup de créativité. «Il existe une incroyable diversité des modes de détermination du sexe», ajoute la chercheuse.

Une question de chromosomes…

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