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25 juillet 2013
Temps de lecture : 3 minutes

L’après-boson

CERN

Il est rare que la physique des particules fasse les nouvelles. Pourtant, le boson de Higgs est devenu une vraie star en juillet 2012, lorsque les scientifiques du Conseil européen pour la recherche nucléaire (CERN) ont annoncé l’avoir enfin détecté, après une traque acharnée de près de 50 ans (voir Québec Science juin-juillet 2012 ).

«Le boson a l’air d’être un boson de Higgs, mais il faut prouver qu’il chante, danse, et se comporte comme seul un Higgs peut le faire», avait déclaré à l’époque Pauline Gagnon, physicienne québécoise qui travaille à Genève depuis 20 ans. Aux dernières nouvelles, tout porte à croire que ce boson n’est pas un imposteur. En effet, entre juillet 2012 et février 2013, les chercheurs ont analysé deux fois et demie plus de données que ce qui était disponible au moment de l’annonce de la découverte. Cela leur a permis de s’assurer que le boson en question interagissait comme prévu avec les autres particules, et que ses propriétés quantiques (son spin et sa parité) étaient dignes d’un vrai Higgs.

«Nous avons désormais des données très précises et tout concorde avec la théorie, souligne la chercheuse. Plus on regarde en détail, plus ça ressemble aux prédictions!» À tel point que, le 8 mai dernier, le CERN a annoncé sur son site que «

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