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19 septembre 2014
Temps de lecture : 4 minutes

Immunothérapie: le nouvel espoir

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Quelques jours avant de mourir, Clément avait une obsession: le Maryland. Son foie ne fonctionnait plus. Son cerveau, juste assez pour lui permettre de dire à son amoureuse, dans ses rares et brefs moments de lucidité: «On s’en va au Maryland. Fais nos valises, on sort d’ici !»

«Ici», c’était l’étage des soins palliatifs de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, à Montréal. Là où vont mourir ceux qui, comme lui, ont reçu l’ultime diagnostic: «Il n’y a plus rien à faire.» Dans son cas, plus rien à faire pour freiner les métastases qui envahissaient ses poumons, ses os, son pancréas, son foie. Sauf peut-être aux États-Unis, dans l’État du Maryland.

Parce que, à 33 ans, on ne veut pas que la vie s’arrête. On a trop d’attaches, trop de projets, on n’a pas assez vécu. On veut se battre jusqu’à la fin, même si c’est peut-être en vain. Lorsqu’il a appris que le mélanome qu’il croyait disparu ne lui laissait même pas quelques mois à vivre, Clément a écrit une lettre à Steven Rosenberg, celui qui lui dirait peut-être qu’il y avait  quelque chose à faire: «

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