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20 avril 2020
Temps de lecture : 3 minutes

17 jours sur des surfaces?

Image: Wikimedia Commons

Q : « Lors d’un reportage à la télé, on mentionnait qu’on avait retrouvé des traces du virus encore actif sur un bateau de croisière au Japon après 17 jours. Quelles informations scientifiques avez-vous sur le sujet? », demande Michel Lamontagne, de Québec.

R : On sait peu de choses des analyses réalisées sur le Princess Diamond, le navire de croisière mis en quarantaine au Japon début février, sur lequel 712 personnes parmi 3711 passagers et membres d’équipage ont contracté le virus. Ces analyses n’ont pas été publiées, mais seulement rapportées suite à une communication personnelle de chercheurs japonais aux Centers for Disease Control and Prevention . Selon la National Academy of Sciences américaine , 58 des 601 échantillons prélevés à différents endroits dans le navire contenait des traces de l’ARN du virus, et ces traces auraient été repérées jusqu’à 17 jours après le départ des passagers, dans les zones n’ayant pas été désinfectées.

Cela ne dit pas grand-chose de la persistance du virus, puisque les fragments d’ARN retrouvés ne sont pas forcément signe que le virus était encore infectieux. L’ARN ne constitue que le matériel génétique du virus, mais les protéines et autres molécules qui le constituent sont aussi nécessaires pour que le virus soit capable de pénétrer dans une cellule humaine.

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